lundi 23 novembre 2009

pour le plaisir...

...des livres, du pliage, de l'animation !

Le bureau pop-up

Quand le pop-up s'installe dans nos vies...
Voici un objet original imaginé par les designers Liddy Scheffknecht et Armin B Wagner.
(pas super pratique à trimballer dans le métro... mais bon, on apprécie la démarche !)

Andreas Kocks

paperwork #703G (Canonball), 2007
330 x 1670 x 13 cm

Pub géante en pop-up

La marque Ben&Jerrys s'est offert le luxe d'un emplacement publicitaire Gare de Lyon... au milieu du hall ! Le dispositif : un pot de glace géant qui s'ouvre sur deux double pages intégrant des systèmes de pop-up.
Cette installation a été réalisée en collaboration avec Eric Singelin (ancien de l'ENSAD de Paris) et passionné de pop-up !





dimanche 22 novembre 2009

On y est !

Cela fait plusieurs jours qu'une idée me trotte dans la tête, elle me murmure à l'oreille
"c'est ça que tu dois faire pour ton diplôme !!!"
….
Je ne l'écoute pas… elle est sûre d'elle. Et moi ?
Est-ce trop tôt pour en être sure ? peut-être que oui… non… finalement si…. C'est trop tard pour faire taire cette petite voix.
Et il est tard.
Un café ? Non un thé…
Avec un sucre ? Non une cuillère.
J'en étais où ? Ah oui, du pop-up !
Dans un livre ? Non dans l'espace ! On y va et on plonge.
Où ça ? Dans l'image ! Non plutôt au travers ou plutôt autour. Non dedans, au travers et autour.
C'est bizarre… Non c'est pop-up ! Je déplie, je déploie, je rentre dedans, je tourne autour.
Autour de quoi ? Bah de l'image !
Et alors ? Et alors je ressors, je replie et je l'emmène ailleurs. Dans la rue, dans un parc...
Dans un musée ? ou ailleurs, c'est nomade !
Ah bon c'est pas pop-up ? Pop-up donc nomade.
Mobile ? Oui
Comme un livre quoi ! Non dans l'espace.
Un livre géant ? Plutôt une structure dépliante à découvrir et parcourir.
C'est grand alors ! Suffisamment pour s'immerger dedans.
Alors c'est design volume. Non c'est design visuel.
L'image c'est pas du volume. Et pourquoi pas ?
Et l'Inde dans tout ça ? L'Inde c'est l'image.
Quelle image ? Celle à parcourir.
Pourquoi ? Pour en faire l'expérience.
De l'Inde ? De l'image.

samedi 21 novembre 2009

mardi 17 novembre 2009

(...)


«Nous vivons dans un monde que nous n’avons pas encore appris à regarder. Il nous faut réapprendre à penser l’espace.»

Augé, Marc. (1992) Non-lieux, Introduction à une anthropologie de la surmodernité. Paris : Seuil, p.48

lundi 16 novembre 2009

De l'espace du livre à l'espace réel

Depuis le début, j'expérimente dans l'espace de livre, et je cherche des systèmes qui tendent à le nourrir. Cependant, j'ai tendance à m'enfermer dans cet espace, ce qui réduit le champ de mes expérimentations.
Pour mes dernières maquettes, j'ai renversé la page à 90°, ce qui offre une représentation totalement différente, je ne suis plus dans l'espace de la double page mais d'avantage dans un espace théâtral, monumental.
J'aimerai donc retranscrire ces scènes de papier dans l'espace réel, à l'échelle humaine, afin d'y confronter notre propre corps et de proposer un vrai parcours à travers l'image.
De la 2D de l'image (feuille de papier) on accède à la 4ème dimension (celle du temps qui s'écoule par notre promenade) en traversant la 3ème dimension (maquette de papier).

Distraction/Recueillement

Selon Walter Benjamin, avec la massification du public des oeuvres d'art, on peut distinguer deux attitudes face à l'oeuvre : la distraction et le recueillement. Mais il y a opposition entre ces deux notions.

/La distraction consiste à recueillir l'oeuvre d'art en soi-même, elle lui transmet un rythme de vie (l'oeuvre entre dans le spectateur)

/Le recueillement implique que le spectateur s'abîme dans l'oeuvre : il doit disparaître dans la toile qu'il contemple (le spectateur entre dans l'oeuvre)

L'oeuvre d'art à l'époque de sa reproductibilité technique

vendredi 13 novembre 2009

Synthèse #1

En ce début d'année, mes réflexions s'orientaient vers la recherche de l'authenticité. Cette idée a guidé mes recherches, vers la notion-clé de mon questionnement, qui est d'avantage notre rapport aux images que cette quête du vrai et du superflu.
Mes réflexions se basent donc sur l'étude de l'image, du spectateur et la connexion qui lie l'un à l'autre.

La société de consommation, la prolifération des images, des opinions, les nouveaux supports de communication et d'information ont conditionné notre perception des choses, notre façon de voir le monde et de l'appréhender.
En tant que spectateur, lecteur, regardeur, nous absorbons ce flux d'images de tous genres, telle une éponge, mais regardons nous vraiment ce que nous voyons ?
Nous avons développer de nouveaux comportements face aux images que nous regardons, et par la manière dont elles se montrent. Par la télévision, l'imagerie de consommation, internet, notre attitude face à cette multitude d'images est de plus en plus passive. Nous devenons des consommateurs d'images.

"Celui qui voit ne sait pas voir" Jacques Rancière

Ma volonté est de questionner notre comportement face aux images, à l'oeuvre. Par quels dispositifs, peut on stimuler notre regard, l'éveiller, et le nourrir ?
C'est par l'expérience sensible que je souhaite explorer ce champ de recherche. En proposant des dispositifs de "lecture d'image" visant à produire une expérience qui ouvre à son tour sur un certain savoir, connaissance.

Ce raisonnement implique un engagement total du spectateur. Il doit s'abîmer, entrer dans l'oeuvre. L'image se donne comme récit possible, à condition de s'y confronter et d'y faire sa propre expérience.
Pour appeler le spectateur à "entrer" dans l'image, je joue sur des systèmes de montré/caché, d'opérations de superpositions, de pliage, de cadrage qui tendent à troubler et perturber son regard.
Ces dispositifs proposent de voir les choses différemment, pour libérer notre regard de nos habitudes superficielles et de nos conventions.