En ce début d'année, mes réflexions s'orientaient vers la recherche de l'authenticité. Cette idée a guidé mes recherches, vers la notion-clé de mon questionnement, qui est d'avantage notre rapport aux images que cette quête du vrai et du superflu.
Mes réflexions se basent donc sur l'étude de l'image, du spectateur et la connexion qui lie l'un à l'autre.
La société de consommation, la prolifération des images, des opinions, les nouveaux supports de communication et d'information ont conditionné notre perception des choses, notre façon de voir le monde et de l'appréhender.
En tant que spectateur, lecteur, regardeur, nous absorbons ce flux d'images de tous genres, telle une éponge, mais regardons nous vraiment ce que nous voyons ?
Nous avons développer de nouveaux comportements face aux images que nous regardons, et par la manière dont elles se montrent. Par la télévision, l'imagerie de consommation, internet, notre attitude face à cette multitude d'images est de plus en plus passive. Nous devenons des consommateurs d'images.
"Celui qui voit ne sait pas voir" Jacques Rancière
Ma volonté est de questionner notre comportement face aux images, à l'oeuvre. Par quels dispositifs, peut on stimuler notre regard, l'éveiller, et le nourrir ?
C'est par l'expérience sensible que je souhaite explorer ce champ de recherche. En proposant des dispositifs de "lecture d'image" visant à produire une expérience qui ouvre à son tour sur un certain savoir, connaissance.
Ce raisonnement implique un engagement total du spectateur. Il doit s'abîmer, entrer dans l'oeuvre. L'image se donne comme récit possible, à condition de s'y confronter et d'y faire sa propre expérience.
Pour appeler le spectateur à "entrer" dans l'image, je joue sur des systèmes de montré/caché, d'opérations de superpositions, de pliage, de cadrage qui tendent à troubler et perturber son regard.
Ces dispositifs proposent de voir les choses différemment, pour libérer notre regard de nos habitudes superficielles et de nos conventions.
je ne sais pas à quelle échelle tu envisages tes images mais moi je les vois à l'échelle d'une pièce. cela permettrait également de réellement "rentrer" dans l'image et d'en avoir plusieurs regards (de loin/de très près).
RépondreSupprimertrès intéressant et très troublant à regarder!
c'est exactement ça madame !!!
RépondreSupprimerC'est ce que je suis en train de cogiter en ce moment...! mais bon pour l'instant ça sera juste sous la forme de maquette... pitete que pour le diplome..... ah ah ah !